Énigme
Au nom du
lien Sans jouer les tragédiens Ni les Kafkaïens Combien De danses du temps De
symphonies d’instants De mots expulsés De silences brisés De maux tus De secrets entretenus
De larmes versées De sourires glacés De gestes maladroits De souffles chaud-froid
De plaisirs perfides De postures bizarroïdes De désirs malmenés De pensées surmenées
De folies déployées De névroses choyées De fictions produites D’erreurs induites
De feux d’artifices De vains sacrifices Pour exprimer la vérité L’unique réalité
L’unité de l’être En finir avec le paraitre Laisser naître Voire libérer Histoire
d’équerrer Naturellement Des sentiments Tourmentant Le dedans Pour être enfin
vivant Et ne plus être moulin-à-vent Et ne plus faire de sa vie Une quête infinie Vers un fleuve aux trois
affluents Tonitruant La schizophrénie La Mythomanie Et la tyrannie Qui allaitent
le mal de vivre Et inonde la joie de vivre